Webinars hebdomadaires de Microbiologie Clinique – Le Remic’s

Chaque jeudi 13h-13h30 : 20 min de présentation, 10 min de questions-réponses

Pratico-pratique : on reprend les chapitres du REMIC

Les webinars passés

Borréliose de Lyme

30 septembre 13h00-13h30

Jaulhac

Benoît Jaulhac
CNR des Borrelia & Laboratoire de Bactériologie,
UR 7290 et CHU de Strasbourg

« Un homme de 56 ans est hospitalisé pour polyradiculite des membres supérieurs et inférieurs. Les symptômes évoluent depuis 5 mois. Dans ces antécédents, il a présenté une piqûre de tique sur la cheville il y a 5 mois. Une neuroborréliose est évoquée.

Les 1ers résultats de laboratoire sont les suivants :

  •   Sérologie sanguine Borrelia négative en IgG
  •   Sérologie sanguine Borrelia positive en IgM confirmé en western-blot
  •   Cytologie du LCS normale et sérologie Borrelia sur LCS négative en IgG

Quels conclusions en tirez-vous ? Que proposez-vous ?
a – Vous demandez une synthèse intrathécale anti IgG Borrelia
b – Vous demandez une PCR Borrelia sur le LCS
c – Vous adressez le sérum à un laboratoire réalisant un Elispot Borrelia
d – il s’agit d’un contact simple avec Borrelia sans rapport avec la pathologie du patient et vous cherchez avec le clinicien une autre étiologie

KT et chambres implantables, ne pas se planter

1er Juillet 13h00-13h30

B_LAMY

Brigitte Lamy
Service de Bactériologie, CHU Nice
INSERM U1065, Univ Côte d’Azur
CMBI, Imperial College London

« Un patient de 62 ans est hospitalisé en hématologie pour une LAM. Il a reçu il y a 10 jours une 1ère cure de consolidation post chimiothérapie. Il est porteur d’un PICCline. Il présente un syndrome confusionnel fébrile avec une hypotension. Des hémocultures sont prélevées au même moment sur le PICCline et en périphérie. Les hémocultures se positivent et un Aeromonas caviae est identifié. Les flacons prélevés sur le PICCline se positivent en 15 heures, les flacons prélevés en périphérie se positivent en 17h00 et 17h30. »

Comment interprétez-vous ces résultats ?
a – Le délai différentiel de positivité est supérieur à 2 heures, vous concluez que le PICCline est à l’origine de la bactériémie
b – Bien que le délai différentiel de positivité soit supérieur à 2 heures, vous concluez que le PICCline n’est pas à l’origine de la bactériémie
c – Le délai différentiel de positivité est inférieur à 2 heures, vous excluez le PICCline comme origine de la bactériémie
d – vous n’êtes pas sûr de l’origine de la bactériémie, vous faites des investigations complémentaires, notamment vous demandez une coproculture
e – L’origine de la bactériémie est difficile à affirmer, vous demandez le retrait du PICCline pour réaliser une culture du cathéter

Rougeole

24 juin 13h00-13h30

DINA

Julia Dina
Laboratoire de Virologie & CNR ROR
Centre Hospitalier Universitaire de Caen

« Une famille de gens de voyage avec 2 enfants se présente aux urgences pour l’apparition chez tous les membres de la famille d’une éruption morbiliforme accompagnée de fièvre. Ils rapportent avoir été vaccinés environ 3 semaines auparavant contre la rougeole dans le cadre d’une campagne de vaccination menée dans la région où ils ont séjournés du fait d’une épidémie récente. Les résultats des sérologies sont : IgG et IgM anti-rougeole positifs et IgG et IgM anti-parvovirus B19 positifs. »

ROUGEOLE2

Ce bilan est compatible avec :
a – Une rougeole post- vaccinale
b – Une primo-infection parvovirus B19
c – Une infection rougeoleuse associée à une réactivation polyclonale
d – Une infection récente qui doit être confirmée par PCR sur des prélèvements respiratoires
e – Une rougeole post-vaccinale

Examen microbiologique du sperme

17 juin 13h00-13h30

GRATTARD

Florence Grattard
Laboratoire Agents infectieux et Hygiène
Pôle Biologie – Pathologie
CHU de Saint-Etienne – Hôpital Nord

« Patient de 35 ans consultant pour bilan d’infertilité. L’examen du sperme après coloration de Gram montre quelques leucocytes, de nombreux bacilles à Gram négatif et quelques cocci à Gram positif. L’aspect en culture (10 µL ensemencés sur gélose au sang cuit et sur chromogène urinaire) est présenté ci-dessous à gauche : 2 types de colonies observées sur les 2 géloses, avec aspect en nappe d’une des espèces sur gélose au sang cuit. La culture des mycoplasmes en galerie est présentée à droite.»

Comment interprétez-vous cette spermoculture?
a – Il s’agit d’une flore de «contamination »
b – Il faut identifier le bacille et faire un antibiogramme car le dénombrement est ≥102 UFC/mL
c – Il faut identifier les cocci et faire un antibiogramme car le dénombrement est ≥104 UFC/mL
d – Il s’agit d’une infection à Ureaplasma spp car le titre est ≥104 UCC/mL
e – Un contrôle de la spermoculture serait souhaitable

Sérologies bactériennes utiles ou inutiles

10 juin 13h00-13h30

AL_ROUX

Anne-Laure ROUX
Service de Microbiologie
Centre Hospitalier Universitaire Ambroise Paré, BOULOGNE BILLANCOURT

« Un patient de 35 ans consulte son médecin généraliste car il a remarqué depuis quelques jours cette lésion rouge sur sa jambe droite. Ce patient fait partie de la ligue pour la protection des oiseaux et a été en stage d’observation en Alsace il y a trois semaines. A son retour, il a constaté de multiples piqûres d’insectes mais ne sait vous préciser lesquels. Depuis 2-3 jours, il se plaint de douleurs articulaires fugaces et de douleurs musculaires diffuses. Il se sent par ailleurs un peu plus fatigué que d’ordinaire.»

Faut-il lui prescrire une sérologie?
Si oui laquelle et comment l’interpréter?

Legionella spp.

3 juin 13h00-13h30

Jarraud Sophie

Sophie Jarraud
CNR des légionelles & Bactériologie
Institut des Agents Infectieux (IAI)
CHU de Lyon

” Un homme de 62, tabagique 32 PA, ayant de la fièvre + une asthénie majeure depuis 3 jours se présente aux urgences. Le bilan retrouve une hyperthermie à 39°C avec un foyer de pneumopathie alvéolaire du lobe supérieur droit et une hyponatrémie à 127 mmol/L. Un traitement par augmentin et macrolide est débuté, relayé par augmentin seul devant l’antigénurie légionelle négative. Le patient est hospitalisé pour surveillance. Le lendemain il présente une détresse respiratoire aiguë avec signes de défaillance hémodynamique avec marbrures. Il est transféré en réanimation.”

Vous souhaitez éliminer une légionellose. Que proposez-vous ?
a – refaire une antigénurie sur un autre échantillon d’urines
b – chauffer les urines et refaire le test
c – une PCR syndromique sur prélèvement naso-pharyngé
d – une PCR Legionella sur LBA car plus sensible pour L. pneumophila sérogroupe 1
e – une PCR Legionella sur LBA pour détecter toutes les Legionella

Le prélèvement vaginal en pratique

27 mai 13h00-13h30

PLanotte

Philippe Lanotte
Service de Bactériologie, Virologie et Hygiène hospitalière
Centre Hospitalier Régional Universitaire de TOURS
Equipe Bactéries et risque materno-fœtal, ISP1282 Infectiologie et Santé Publique
UMR INRAE-Université de Tours

« Femme de 28 ans qui consulte en gynécologie pour des pertes abondantes et malodorantes. Elle a eu des rapports sexuels non protégés avec plusieurs partenaires dans les 6 mois. La coloration de Gram du prélèvement vaginal est présentée ci-dessous à gauche et l’aspect en culture obtenu sur la gélose « chocolat »est présenté à droite après 48 heures d’incubation. »

Parmi les réponses suivantes lesquelles sont exactes:
a – il s’agit d’une flore normale
b – il s’agit d’une flore de vaginose
c – il s’agit d’une flore intermédiaire
d – la culture est indispensable pour conclure à une vaginose
e – Une PCR Gardnerella vaginalis aidera au diagnostic

Bartonella

20 mai 13h00-13h30
Modérateur : Christophe Burucoa

FOURNIER

Pierre-Edouard Fournier
CNR des Rickettsies, de la fièvre Q et des Bartonella
Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection
CHU de MARSEILLE

« Un diagnostic d’endocardite aortique est porté chez un patient âgé de 30 ans, sans domicile fixe depuis 2 ans. Les hémocultures à l’entrée sont négatives. Il dit n’avoir aucun antécédent médical particulier en dehors d’épisodes de fièvre récurrents depuis plusieurs mois. L’examen clinique montre la présence de poux du corps.
Le bilan biologique met en évidence une leucocytose à 18 G/L (80% PNN). »

Vous suspectez une bartonellose:
a – à Bartonella henselae
b – à Bartonella quintana
c – Les Bartonella sont des intracellulaires strictes, ce qui explique la négativité des hémocultures
d – La sérologie par immunofluorescence vous donnera le diagnostic d’espèce
e – Le profil obtenu en western blot est évocateur d’endocardite

Diagnostic de l’infection par le VIH

6 mai 13h00-13h30
Aspects pratiques et pièges lors du diagnostic biologique initial
Modérateur : Christophe Burucoa

STEFIC

Karl Stefic
Service de Bactériologie, Virologie et Hygiène hospitalière
Laboratoire de Virologie & CNR VIH laboratoire associé
Centre Hospitalier Régional Universitaire de TOURS

« Un homme de 30 ans se présente aux urgences avec de la fièvre, de la toux, une asthénie. Il rapporte des rapports sexuels non protégés multiples il y a 1 mois lors de vacances. Le bilan biologique révèle une lymphopénie à 0,8 G/L et un test de dépistage VIH positif. Le western blot est présenté ci-dessous. »

Ce bilan est en faveur :
a – d’une primo-infection VIH
b – d’une infection à VIH-2
c – d’une infection à VIH-1, probable groupe non-M
d – d’une infection VIH avancée
e – la charge virale est nécessaire pour conclure

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